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  • Photo du rédacteurL'école de la Voie

Quand il n'y a plus d'histoire

Petit voyage entre amis ...


Comment parler de cet espace, sans retomber à nouveau dans la dualité « Histoire personnelle/Espace de la Source »? C’est difficile de mettre des mots. Peur de mettre des mots qui enferment ou des mots répétés. Il est plus juste de parler de son expérience.


Alors nous nous donnons un temps pour nous «re-cueillir » et juste être ici, et en étant ici les mots peuvent s'habiter de cet espace. … Silence.....


C'est un grand vide. Inconsistant. Il n'y a plus de certitude. C'est tout neuf. Cela a un côté nébuleux, presque effrayant : alors je suis quoi ? C'est un lieu sans forme. Un parfum sans parfum. Et alors tout est possible. Rien n'est défini. Envie de toucher du vide. C'est du tactile impalpable. C’est la perte du savoir.


Il y a beaucoup d’usure de l’histoire, mais il y a un attachement, ça agit toujours

Cet espace c’est une immense liberté, un renouveau. C’est une énorme énergie qui se déploie, un regain d’énergie. Envie de danser là où je connais intimement cet endroit.

Attention, ce n’est pas le « paradis » car ce n’est pas parce que l’histoire est de côté qu’il n’y a plus de souffrance.

C’est un espace très ouvert, très sensible, qui peut percevoir avec beaucoup plus d’acuité. Il est multiformes. S’il n’y avait plus d’histoire je me vois dans un lien avec les autres où tous les rideaux tombent. : il n’y a plus rien entre moi et….

C’est plus facile de contacter cela dans la nature plutôt qu’avec les humains.

Et s’il n’y a plus rien, cela fait peur de n’avoir plus rien à tenir ou s’agripper.


C’est l’Innocence. Le regard de l’enfant. C’est le cœur du cœur.

Oser enjamber les murs de l’histoire.

Ce serait juste une vibration… à sentir par exemple dans la voix le chant la danse.


Nous laissons aller nos voix pour entendre et percevoir cet espace.



Enfin! Soulagé! Quel repos!

Aspiration à ...

On se sert de l'histoire pour retrouver le chemin de vie. Ce qui nous arrive nous oblige à nous poser la question du sens, de la vie.

L'histoire est l'écueil (?) permet des points d'interrogation pour ....

Se laisser aller dans le courant de la vie, la fin de la lutte pour l'histoire, la défendre.

Ne plus être l'auteur de ma vie, et le garant de quelque chose.

Etre comme un enfant, qui ne porte rien, émerveillé, quelque chose de banal.

L'histoire peut surgir au détour, mais ne pas s'appuyer dessus





Sans Histoire il n’y a qu’ Intuition.


Les mots qui viennent directement de la source dans ma tête. La Verticalité du grand Cosmos dans le petit Cosmos de ma Tête.


J'ai besoin quand même de mon Histoire pour gérer mon quotidien et relationner avec un autre. Mon Horizontalité.


Horizontalité et Verticalité se rencontrent dans mon cœur.


Intégrer l'Intuition, donner une grande place à la Verticalité et moins à l’Horizontalité, laisser déborder dans mon cœur, c’est mon chemin.



Comment ça serait alors, vivre détaché de mon histoire ? Oh ce n’est pas pour moi…je n’en suis pas capable, non non non ! Les autres peut-être, les lointains, les grands, mais moi ? Si seulement j’osais…si j’osais seulement y croire, alors…oui apparemment je connais ça un peu, quelque part, même si ça me panique, même si ça fait prétentieux. Sinon pourquoi j’aurais les yeux qui pétillent, le cœur qui saute de joie quand je t’en parle ? Etre libre de moi-même, enfin !? Tu imagines ça ? Le soulagement ! Ca me donne envie de rire comme un enfant. Quelle est cette joie qui reste quand je cesse de me raconter toutes mes histoires ? Où suis-je alors ? Ça me fait sentir comme un espace dans le coeur qui s’expanse tout à coup, qui se dilate, qui irradie…ca inspire. Est-ce que je risque d’exploser ? de disparaitre ? de me rendre compte que je suis bien plus vaste que ce que je croyais ? Oh oui si seulement j’osais…



Les amis

collectif pour l'école de la voie


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